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20 Sep 2021 | Profession
 

Quelques heures avant l’assemblée générale des buralistes des Alpes-Maritimes qui s’est tenue ce dimanche 19 septembre, Pierre Romero (président départemental) s’est montré optimiste au micro de France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur.

« C’est la première année que le nombre de buralistes n’a pas baissé dans les Alpes-Maritimes »y  a-t-il souligné.

•• S’il insiste sur la « chance » qu’on eut les bureaux de tabac d’être restés ouverts pendant la pandémie de Covid-19, Pierre Romero rappelle que « le tabac reste une activité forte, mais de plus en plus menacée ».

D’où la nécessité de « se diversifier ». Épicerie, librairie, presse, point relais… « On se transforme pour être de plus en plus en adéquation avec les demandes de nos clients », affirme Pierre Romero. Avec le Fonds de Transformation « on est en train de faire évoluer le buraliste d’avant » poursuit-il.

•• Nouveau chantier en prévision pour Pierre Romero : travailler sur les territoires et la ruralité en 2022. Arpenter les villages et l’arrière-pays « pour connaître leurs besoins en bureau de tabac ». Il s’est d’ailleurs rapproché de la mairie de La Brigue pour un projet d’ouverture. Il a ajouté : « je ne désespère pas de voir une progression des buralistes sur le territoire l’année prochaine ».

•• Reste la menace du marché parallèle du tabac … Les « progressions fabuleuses » des ventes de tabac en 2020, entraînées par les confinements et la fermeture des frontières avec l’Italie (à Menton, ces hausses étaient de l’ordre de 400 %), n’ont pas tenu, souligne le président départemental.

« Mais ce n’est plus le problème. Avant, on avait une cible claire », ajoute-t-il en parlant de ces clients transfrontaliers, « mais depuis 2020, on est en train d’observer une augmentation de la contrebande et de la contrefaçon de la cigarette ».  C’est d’ailleurs en région Provence-Alpes Côte d’Azur que l’on consomme le plus de cigarettes de contrefaçon : 16,8 % des cigarettes fumées en citant une étude de Seita  (contre 1,9 % en 2019).