Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
1 Sep 2017 | Observatoire
 

40 % des étudiants estiment être stressés au quotidien. La Smerep (la mutuelle étudiante) examine régulièrement vers quels moyens ils se tournent pour décompresser (voir Lmdt du 27 juin 2015).

Si près d’un étudiant français sur dix choisit les antidépresseurs, une bonne partie d’entre eux est prête à utiliser des moyens moins conventionnels, l’alcool venant en tête, suivi du cannabis.

•• Deux étudiants sur cinq déclarent boire plus régulièrement qu’avant, dans la nouvelle enquête. La boisson de prédilection des 18-27 ans est, sans conteste, la bière, suivie par le vin, les cocktails et enfin l’alcool fort pur (vodka, whisky).

Les jeunes admettent boire, pour la plupart, pendant la fête (51 %) mais pour d’autres, il est habituel de rejoindre le gros du groupe en ayant déjà bu (22 %). Phénomène de « before » particulièrement prisé des étudiants qui sortent en boîte ou dans des bars et qui veulent être déjà dans un état second sans dépenser trop d’argent.

Si le stress arrive en première position pour justifier la consommation d’alcool (54 %), 42 % le font également pour être plus à l’aise socialement et 28 % … juste pour ressentir le plaisir de l’ivresse.

•• Les drogues concernent 1 étudiant sur 3 et c’est le cannabis – de loin – qui attire le plus les jeunes. La cocaïne, les amphétamines et l’héroïne concernent moins de 5% de la population étudiante. 20 % des personnes interrogées estiment d’ailleurs que le cannabis est plus dangereux que l’alcool.

•• Le tabac continue de séduire un jeune sur quatre. Mais la santé (63 % des interrogés) ainsi que les raisons financières (42 %) ou esthétiques (31 %) sont évoquées pour motiver une envie croissante de l’arrêt du tabagisme. À noter : ceux qui ont réussi à se distancier du tabac l’ont fait – à 78 % – seuls.

La cigarette électronique ou les gum – en tant qu’aide pour sortir du tabagisme – ne sont cités que par 5 %.

On ne parle pas du paquet neutre dans l’étude.