Sous certaines conditions, l’e-cigarette pourrait être considérée comme une aide au sevrage tabagique, note – enfin (ndlr) – Santé publique France dans son baromètre 2017, publié ce mercredi 26 juin.
De fait, après avoir sondé d’ex-fumeurs, l’agence publique estime qu’en sept ans « environ 700 000 personnes ont arrêté de fumer grâce à l’e-cigarette, seule ou combinée à d’autres aides ».
Il ne s’agit que d’une déduction faite à partir des déclarations d’ex-fumeurs quotidiens ayant arrêté de fumer depuis plus de six mois, selon Les Échos. Néanmoins, les adeptes du vapotage sont très majoritairement persuadés que « ça marche » : les trois quarts des ex-fumeurs passés ensuite à l’e-cigarette déclarent qu’elle les a aidés à arrêter de fumer.
•• 68 % affirment même qu’ils n’ont eu besoin d’aucune autre aide.
8 vapoteurs sur 10 estiment que leur conversion leur a permis de diminuer leur consommation de tabac. En moyenne, disent-ils, leur consommation serait passée d’un paquet à un demi-paquet.
•• Le vapotage n’a pas explosé pour autant. Le baromètre 2017 de Santé publique France fait état d’une stabilité de la proportion de vapoteurs quotidiens par rapport au précédent sondage, en 2014. Le pourcentage est de 2,7 % de la population des 18-75 ans.
En revanche, les vapoteurs occasionnels sont moins nombreux qu’il y a cinq ans, à 3,8 %. Et un tiers des Français (32,8 %) ont déjà expérimenté la cigarette électronique.
•• En 2016, le Haut Conseil de la santé publique a salué un « outil de réduction des risques tabagiques en usage exclusif », mais également insisté sur le risque de créer une nouvelle porte d’entrée dans le tabagisme, rappelle le quotidien.
Cependant, le vapotage quotidien reste rare chez les jeunes de 17 ans, à 1,9 %.