Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
20 Avr 2014 | International
 

espagne-semaine-sainteEn cette Semaine Sainte, toujours importante en Espagne, c’est sous le soleil resplendissant du printemps andalou qu’a défilé la confrérie « Las Cigarreras » dans les rues de Séville qui garde en mémoire son riche passé lié au tabac (voir Lemondedutabac du 31 mars 2013).
Respectant strictement sa tradition, la procession est sortie, ce jeudi 24 avril, de sa chapelle attenante à l’ancienne usine Altadis, désaffectée depuis 2007 et dans l’attente, depuis, d’un nouvel usage.

Un dossier très compliqué, entre les mains d’Altadis/Imperial Tobacco, toujours propriétaire des lieux, et d’entités politiques dont les intérêts sont loin de converger (la mairie, la région), sans oublier les banques pas encore complètement rétablies de leur récente secousse …

Altadis SévilleIl faut dire que l’ancienne usine est magnifiquement située : dans un quartier qui prend du standing, à deux pas du centre historique et au bord du fleuve, le Guadalquivir, dont les berges s’aménagent en lieux de loisirs de plus en plus agréables. Au total, 26 000 mètres carrés à réaménager.

Le dossier serait-il en train d’évoluer pour de bon ? Dans l’attente et l’espoir de l’accord de la région (la Junta de Andalucia), Juan Ignacio Zoido, maire de Séville, et Juan Arrizabalaga, administrateur délégué d’Altadis, viennent de conclure, début avril, un accord permettant à la ville de récupérer la propriété (partiellement) et l’usage des installations : pour accueillir des entreprises de services, des équipements pour le quartier et établir une zone de loisirs au bord du Guadalquivir.

Quant à la chapelle de la confrérie, elle resterait.