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3 Juil 2018 | Observatoire
 

Sous la pression d’Emmanuel Macron – qui souhaite une « révolution de la prévention » – les professionnels de vins, bières et spiritueux ont été sommés de présenter leur contribution au plan de santé publique soutenu par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

C’est donc avec 30 mesures que les producteurs ont présenté, le 27 juin, leur programme : de la lutte contre le « binge drinking » à une meilleure information sur les risques de la consommation d’alcool, en passant par un étiquetage plus évident.

•• Selon les données de l’OMS, 2,9 % de la population française est alcoolo-dépendante. Un chiffre largement supérieur à nos voisins européens,

•• Parmi les propositions faites par les producteurs de vins, bières ou spiritueux, on retrouve : la mise en place de « wine bag » dans les restaurants pour permettre aux clients de ramener la boisson non consommée chez eux ; le renforcement de l’interdiction de vente d’alcool aux mineurs ou la formation de professionnels présents dans les supermarchés pour avertir les clients des risques d’une trop grande absorption d’alcool.

Principale pierre d’achoppement entre les autorités sanitaires et les producteurs, l’agrandissement du logo interdisant l’alcool aux femmes enceintes est également dans la liste des propositions faites par les professionnels.

•• Au total, ces mesures auront un coût de 5 millions d’euros sur quatre ans pour la filière. Le secteur du vin participera à hauteur de 500 000 euros par an, alors que les entreprises de la bière et des spiritueux se répartiront le reste.