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22 Nov 2018 | Trafic
 

Retour de Philipe Coy dans les médias avec cet interview sur RTL, calé après un reportage à Barbès. 

Le sujet : l’amendement sur la verbalisation des acheteurs de tabac illégal (voir Lmdt de ce jour).

« C’est quelque chose que la profession appelle depuis de nombreuses années. On peut comprendre les plans de santé publique. On est forcément inquiet quand on est buraliste avec l’horizon d’un paquet à 10 euros. On est encore plus inquiet quand un tiers du tabac est vendu sur le trottoir de façon complètement ouverte.

•• « Et cette impunité il n’y avait rien pour la réprimer. On est dans une banalisation de l’achat de cigarettes à la sauvette alors que c’est un produit encadré et qui fait l’objet d’un monopole par le biais des buralistes ».

•• Sur l’aspect dissuasif : « si on ne fait rien, rien ne changera. Aujourd’hui, il est possible que cette contravention existe tout comme le transport du tabac, qui dans la loi contre la Fraude portée par Gérald Darmanin a trouvé un cadre sur les quantités.

« Les ventes à la sauvette, ce sont des drames, des bastons comme à Montpellier, Toulouse ou Marseille. En dehors de protéger la consommation de tabac, c’est un enjeu de sécurité. J’en appelle aux groupes parlementaires pour qu’ils soutiennent cet amendement.

•• « Il y a un plan de transformation des buralistes, mais à condition que ceux-ci restent dans une dynamique. Et le calendrier des hausses de prix du tabac va accentuer ce marché parallèle. Ce n’est pas le montant de l’amende qui compte (ndlr : 150 euros) mais l’action qui primera ».