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1 Mar 2022 | Profession
 

Ce 24 février, le sous-préfet de Saint-Omer (Pas-de-Calais) a présenté un dispositif spécifique de protection des mineurs qui s’inscrit dans le plan national de lutte contre les addictions et dans la stratégie décennale de lutte contre les cancers (2021/2030).

Il aura, pour commencer, l’objectif de rappeler aux professionnels leurs obligations, appelées aussi « interdits protecteurs ». Les trois principales : l’obligation d’affichage rappelant les interdictions, la demande d’une pièce d’identité prouvant la majorité de l’acheteur et, enfin, le refus de la vente si la majorité n’est pas prouvée.

•• Sept communes ont décidé d’y prendre part. Dès maintenant, les débitants de boissons et de tabac de Saint-Omer, Blendecques, Arques, Longuenesse, Saint-Martin-lez-Tatinghem, Wizernes et Aire-sur-la-Lys seront sensibilisés, précise La Voix du Nord.

Il en sera de même, pour les vendeurs de cigarettes électroniques, de protoxyde d’azote ou encore de jeux d’argent et de hasard. « On va proposer d’élargir ce dispositif à l’ensemble de l’Audomarois » a prévenu d’emblée le sous-préfet Guillaume Thirard.

•• Une fois la phase de contrôle et de sensibilisation passée, des sanctions pourraient intervenir. « Au niveau national, 40 % des débitants de boisson ont déjà vendu de l’alcool à des mineurs en connaissance de cause comme 60 % des débitants de tabac » affirme encore Guillaume Thirard.

L’administration peut prononcer une sanction allant de l’avertissement à la fermeture de l’établissement. L’autorité judiciaire peut, quant à elle, infliger des peines d’amendes si une infraction est constatée.

« En fonction des remontées de terrain, on verra ce qu’il convient de faire » mesure encore le sous-préfet, « notre objectif n’est pas de fermer tous les bistrots de Saint-Omer. » Mais plutôt d’éviter une entrée précoce des jeunes dans l’alcool et le tabac.