L’association de défense Sovape (voir 19 octobre et 27 septembre 2020) a émis un communiqué suite à la dernière mise en garde de l’OMS contre le vapotage dont nous avons fait part récemment à nos lecteurs (voir 27 juillet 2021).
Nous reproduisons l’essentiel de ce communiqué.
Dans un rapport financé par Bloomberg Philanthropies, l’OMS diabolise le vapotage, qu’elle accuse de pervertir la jeunesse, de maladies mortelles et d’être le cheval de Troie de Big Tobacco. Ces allégations, toutes contredites par les faits et la science, effraient le public, les fumeurs, les vapoteurs et leur entourage.
•• L’OMS fait pression sur les autorités pour des réglementations les plus restrictives possibles voire la prohibition du vapotage. Une mesure qu’elle n’a pourtant jamais recommandée pour le tabac.
Rappelons qu’elle dénombre à travers le monde plus de 1,1 milliard d’êtres humains qui fument, huit millions qui en meurent chaque année. Des chiffres auxquels il faudrait ajouter les centaines de millions de fumeurs et d’ex-fumeurs qui souffrent de maladies chroniques et handicapantes.
Des dizaines de millions de fumeurs ont opté pour des produits à risque réduit afin de se sauver. Est-il sensé pour l’OMS de s’attaquer au vapotage à présent ?
•• John Britton, professeur émérite en épidémiologie à l’Université de Nottingham et co-auteur du rapport du Public Health England sur le vapotage, le déplore : « Ce rapport démontre que, malheureusement, l’OMS ne comprend toujours pas la différence fondamentale entre la dépendance au tabac, qui tue des millions de personnes chaque année, et la dépendance à la nicotine, qui ne le fait pas.
L’OMS se complait visiblement dans l’hypocrisie en recommandant l’utilisation de produits nicotinés médicaux pour traiter la dépendance au tabac, tout en préconisant l’interdiction des produits nicotinés grand public, qui font la même chose, mais en mieux.
L’OMS a raison de dire que les non-fumeurs, en particulier les enfants, devraient être découragés d’utiliser tout produit nicotiné. Mais pour les plus d’un milliard de fumeurs de tabac dans le monde, les systèmes électroniques d’administration de nicotine font partie de la solution, pas du problème. »