« L’état de désinformation de la population française sur le vapotage et la nicotine, que révèle le sondage BVA commandé par Sovape, est très préoccupant », déplore dans un communiqué du 24 septembre cette association de défense de la vape (voir 29 mars et 27 janvier 2020).
En l’absence de campagne d’information adéquate des autorités, la situation n’a pas évolué significativement depuis le précédent sondage en 2019, déplore Sovape.
•• D’après le nouveau sondage réalisé début septembre 2020 par BVA :
• seuls 8 % des Français savent que vapoter est beaucoup moins risqué que fumer (contre 7 % en 2019, -1 %) ;
• ils ne sont que 23 % à penser que c’est peu ou beaucoup moins risqué (contre 25 % en 2019, + 2 %) ;
• 58 % pensent que vapoter est autant, voire plus, risqué que fumer (contre 59 % en 2019, -1 %) ;
• 18 % avouent ne pas savoir (contre 15 % en 2019, -3 %) ;
• 78 % des Français pensent que la nicotine est cancérigène (- 2 % par rapport à 2019).
Alors que les spécialistes s’accordent pour estimer que la nicotine, en soi, n’est pas cancérigène (ndlr).
En cumul, 75 % des Français se trompent toujours sur les risques du vapotage comparés à ceux du tabagisme.
•• Le communiqué dénonce le manque d’information dans les médias sur l’utilisation de la nicotine dans le sevrage tabagiques ainsi que ces nouvelles sensationnalistes qui « répandent le doute dans le public. Notamment en 2019, une vague de pneumopathies aux États-Unis avait créé un buzz (…) la plupart des médias n’ont ensuite pas corrigé l’information lorsqu’il a été établi que les malades avaient été intoxiqués par des produits du marché noir du THC frelatés à l’acétate de vitamine E » (voir 23 décembre 2019).
•• On rapprochera ces données du dernier baromètre France Vapotage / Odoxa qui fait ressortir que 65 % des Français estiment que consommer la cigarette électrique est aussi, ou plus, risqué que le tabac (voir 20 août et 18 mai).