Après l’annonce du ministre de la Santé sur une possible interdiction des « puffs » (voir 3 mai), le vice-président de la Fivape, Charly Pairaud (voir 24 mars et 15 février) était l’invité – ce jeudi 4 mai – de l’émission « Parlons Vrai chez Bourdin » sur Sud Radio. Extraits de ses nécessaires mises au point.
•• « La mauvaise réputation des puffs déteint sur la vape. Et elle n’a vraiment pas besoin de cela. Nous, toutes ces polémiques, ça nous désole.
« Nous sommes des professionnels engagés, nous représentons 16 000 emplois en France et sommes face à 16 millions de fumeurs. On a déjà écarté 2 millions de fumeurs (…) Ça fait longtemps que notre filière alerte les institutions sur la question de l’aberration environnementale que représente la cigarette électronique jetable.
•• Pour la promotion de la puff, « il faut pointer du doigt le réel coupable : les réseaux sociaux. Espérons que la nouvelle législation mettra de l’ordre dans tout ça. D’autant que la vape n’a pas le droit de faire de publicité ni de communication. On est à peine présents sur les réseaux sociaux, juste pour dire qu’on existe.
•• « Il y a une confusion sur le dosage de la puff, mais elle respecte les mêmes réglementations que la vape. Son problème ? Elle est décorée … et sexy. Pourquoi la DGCCRF ne contrôle-t-elle pas ces dispositifs qui cherchent à imiter des bonbons ou des sucettes ? Quand on voit des puffs avec des Pokémons, c’est bien la DGCCRF qui ne fait pas là son travail (…)
« La Puff et la vape dans sa globalité sont interdites aux mineurs. Au Gouvernement , alors, de réguler sa distribution. On n’interdit pas les voitures parce qu’il y a des jeunes qui conduisent sans permis, c’est complètement stupide, tout cela est une question d’autorité », conclut le professionnel de la vape.