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24 Sep 2019 | Vapotage
 

Roger Genet, directeur général de l’Anses (Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) s’est montré rassurant sur l’utilisation de l’e-cigarette, ce lundi 23 septembre lors d’une interview sur franceinfo : « clairement en France, pour les produits qui sont autorisés, il n’y a pas de problème sanitaire ». 

Il était interviewé sur le durcissement de la réglementation de la cigarette électronique aux États-Unis et l’interdiction en Inde (voir Lmdt des 18, 20 et 21 septembre).

•• « En Europe, on a un système de déclaration qui fait que tous les fabricants doivent déposer la composition intégrale de leurs produits et nous avons pour mission depuis deux ans de vérifier par échantillonnages ces déclarations », a expliqué Roger Genet.

« L’exposition à tous ces produits chimiques, plus de 1 200 produits différents dans les produits de vapotage, 900 dans le tabac, est une préoccupation constante de l’agence en termes de risque d’exposition ».

•• La composition des produits de vapotage commercialisés en France « n’a rien à voir avec ceux commercialisés dans d’autres parties du monde. Vous avez trois plus de nicotine aux États-Unis dans les produits de vapotage qu’en France », a précisé le directeur général de l’Anses, « vous avez également de la vitamine E, ou des produits à base de cannabis qui sont strictement interdits en Europe ».

•• « Aujourd’hui, le vapotage a permis de faire sortir du tabac un grand nombre de fumeurs. Il offre une alternative qui est plus sûre que le tabac, clairement ».

•• « Sur l’exposition à toutes les substances contenues, je vous mentirai si je vous dis qu’on a des études dans tous les sens. Faire la combinatoire des 1 200 molécules, c’est impossible sur le plan scientifique. On fait à la fois de la surveillance de la population avec des études épidémiologiques.

On a, suite à ses alertes aux États-Unis, mobilisé les centres anti-poison que nous coordonnons et avec Santé publique France on a lancé une enquête générale sur le territoire pour vérifier s’il y avait eu des cas d’hospitalisation. Aujourd’hui, il n’y a aucun cas mais l’investigation donnera des résultats dans quelques semaines » a-t-il conclu.