La fédération des buralistes du Loiret réagit à l’évolution de la consommation de tabac chez les jeunes (voir 9 mars). La cigarette électronique jetable – la puff – étant au centre des attentions.
Dans actuOrléans, Sandra Diniz – présidente de la fédération départementale du Loiret et administratrice de la Confédération – fait part de ses observations de terrain: « ces jeunes passent de la cigarette à la puff, puis de la chicha aux sachets de nicotine, en passant par le CBD ou la vape … Des produits à fumer ou à inhaler qui représentent différents dangers en termes de nocivité et qui doivent être réglementés dans leur commercialisation. »
Aujourd’hui, on trouve des puffs même dans les grandes surfaces. « Comment peut-on contrôler la vente aux mineurs en libre-service ? » s’interroge Sandra Diniz.
Depuis plusieurs mois, les buralistes souhaitent avoir l’exclusivité de la vente de ces cigarettes électroniques jetables (voir 21 novembre 2022).
Et si certaines associations ont demandé son interdiction, les buralistes veulent simplement plus de contrôle : « pour vendre du tabac, les règles sont claires, il faut obtenir un traité de gérance avec toutes les obligations auxquelles le buraliste doit se conformer. Il devrait en être de même pour ces produits ».