
Photo : Préfecture du Val-d’Oise
Dans le Val-d’Oise, la police vient de mettre la main sur une cargaison de cigarettes et de prégabaline, la nouvelle drogue du pauvre. Les deux occupants du véhicule, âgés de 54 et 25 ans, sont en garde à vue.
C’est ainsi que débute un article du Parisien (du 25 octobre) signé Willem Foloppe, que nous reprenons.
Quand un simple contrôle de police se transforme en prise XXL… Ce 25 octobre dans l’après-midi, sur l’avenue des Genottes à Cergy (Val-d’Oise), près de la gare de Cergy–Saint-Christophe, un équipage de police contrôle deux hommes âgés de 54 et 25 ans, de nationalité algérienne.
À l’intérieur, les forces de l’ordre ont découvert 2 500 paquets de cigarettes de contrebande, 2 500 gélules de Lyrica ainsi que 25 sachets de prégabaline. Les deux suspects ont été placés en garde à vue et la marchandise saisie.
Le secteur de la gare de Cergy–Saint-Christophe est régulièrement le théâtre de ventes à la sauvette. Si les paquets de cigarettes restent les produits les plus échangés, un nouveau produit a fait son apparition dans les mains des vendeurs illégaux : la prégabaline, ou Lyrica de son nom commercial, de plus en plus saisie par les forces de l’ordre.
Ce médicament antiépileptique, également prescrit contre les douleurs neuropathiques, traîne la réputation de « drogue du pauvre ». Connu pour ses effets anxiolytiques et parfois euphorisants, il sert d’alternative bon marché à d’autres psychotropes plus coûteux, comme la cocaïne, au prix de risques importants.




