En marge de l’étape en Meurthe-et-Moselle des Journées de la Transformation de ce mercredi 27 avril (voir 28 avril), interview de Philipe Coy dans L’Est Républicain.
« Ce dispositif national est lancé depuis 2018. C’est une aide pour les buralistes de 30 à 40 %, plafonnée à 33 000 euros, pour transformer et réinventer leur commerce. En 2022, on est plus dans l’accompagnement. Sur le département de la Meurthe-et-Moselle, on compte 30 % des 183 buralistes à avoir ouvert un dossier sur la plate-forme d’accompagnement.
•• « Ce Fonds de transformation est une nécessité. Nous souhaitons le reconduire sur une période équivalente de quatre ans et l’améliorer. Par exemple, un buraliste qui lance son projet et doit stopper pour une raison diverse, pourra désormais reprendre son dossier. On ciblera le secteur rural qui a un besoin plus important d’aide.
« L’exemple de Badonviller montre idéalement de ce qui peut être réalisé grâce au Fonds de transformation. Le lieu est spacieux et lumineux. On a souvent négligé la qualité d’accueil. Quand on rentre dans un commerce comme celui-là, on a envie d’acheter.
•• « On a souffert lors des quinze dernières années. Depuis quatre ans, on remarque un ralentissement des fermetures. La Meurthe-et-Moselle résiste bien. Les buralistes gagnent leur vie mais en travaillant beaucoup.
« Le projet de transformation donne envie de se réaliser dans ce métier. Un bureau de tabac n’a jamais vendu que du tabac, c’est un lieu de commerce diversifié où l’on trouvait les vignettes auto à l’époque. Aujourd’hui, on peut y payer ses impôts. C’est aussi un lieu de relais colis avec le développement de l’e-commerce. On peut accéder à la mobilité avec la vente de billets de train. Côté bancaire, des dispositifs sont en place aussi.
« La palette de services est grande et peut encore s’enrichir. »