Quel sera le visage de notre bureau de tabac en 2030 ? Philippe Coy était invité à répondre à France Bleu Lorraine, ce mercredi 20 septembre, à l’occasion d’une nouvelle étape des « Journées de la Transformation 2027 » dans les Vosges. Extraits …
« Vous pouvez toujours nous appeler buralistes, mais en même temps nous sommes des commerçants d’utilité locale. Le plan de Transformation que nous avons lancé a pour objectif que ce réseau de proximité reste au cœur des territoires et surtout des besoins de nos concitoyens.
« C’est un métier qui doit évoluer en raison de la pression fiscale et du marché parallèle que nous subissons depuis 20 ans … Ce métier peut-il disparaître avec la hausse récurrente des prix du tabac ? Oui, j’ai eu des doutes mais avec notre élan collectif, nous avons réussi cette transformation. Nous avons su amener cette résilience (…)
« Pour les régions frontalières, c’est un vrai sujet européen. Je ne vois pas pourquoi il y a autant d’écarts de prix du tabac alors qu’on nous parle toujours de santé publique. Je le rappelle régulièrement aux pouvoirs publics. Il est nécessaire de réduire les écarts entre états-membres. Ils ont permis le marché parallèle qui s’est criminalisé depuis (…)
« C’est un métier compliqué que celui de buraliste. Chronophage tout d’abord entre mise en place de la presse et les cafés du petit matin. Mais il est passionnant parce qu’il est riche de nombreuses expériences. Faits marquants dans les Vosges : le nombre de transactions d’établissements est en train d’augmenter alors qu’il y a quelques années, personne ne voulait s’installer dans la profession (…) »