Au lendemain de la signature du nouveau Protocole d’accord État / Buralistes, Philippe Coy est venu assister, le vendredi 20 janvier, à l’inauguration des travaux de Transformation d’un bar-tabac-brasserie à Mérignac (près de Bordeaux, Gironde).
« Le Perroquet » fut longtemps tenu par Joaquim Rompante, ancien président des buralistes de la Gironde, qui a passé la main, en 2019, à son fils Frédéric.
•• « Nous ne sommes pas de vilains distributeurs de tabac, nous sommes des commerçants d’utilité locale » a déclaré sans ambages Philippe Coy au journaliste de Sud-Ouest , à cette occasion. Une adaptation nécessaire, selon le président de la Confédération , qui passe par une grande variété d’initiatives.
La dernière en date, ici, au Perroquet, porte sur la mise en place d’un système de Paiement de Proximité régi par la Direction générale des Finances publiques. Ce mois de février, l’établissement propose également le système de paiement Nirio en partenariat avec La Française des Jeux pour le règlement des loyers à des certains sociaux, les factures des opérateurs téléphoniques ou encore de fournisseurs d’énergie.
•• Au cours de ces dernières années, ce commerce de Mérignac a déjà ajouté d’autres cordes à son arc, en plus du PMU, de la presse ou du snacking.
Il s’est adapté au développement des produits du vapotage et commercialise même des produits à base de CBD. Pile dans le concept prôné par Philippe Coy, pour qui le bureau de tabac doit être « le drugstore du quotidien des Français, au plus près de ceux qui sont éloignés ou qui recherchent un contact humain ».
•• Depuis son comptoir, Frédéric Rompante, qui a reçu une aide de 30 000 euros de l’État pour la rénovation intérieure et extérieure de son établissement, est tout à fait conscient des enjeux et se réjouit de voir un public nouveau pousser la porte.
Ce qui ne veut pas dire que le tabac ne compte plus : « il représente encore la moitié de notre chiffre d’affaires, tient-il à préciser. Le volume a baissé, mais comme les prix ont augmenté, l’équilibre se maintient. »
•• Plusieurs personnalités locales ont pris la parole.
Ce fut le cas de Jean-François Clédel, président de la CCI (Chambre de commerce et d’Industrie) de Nouvelle-Aquitaine, partenaire des buralistes pour la réalisation d’audits avant les travaux de transformation. Ou encore du député Éric Poulliat (Renaissance) qui a insisté sur les aides mises en place par le Gouvernement.