Ce 30 avril, se tenait l’assemblée générale des buralistes du Loir-et-Cher, conduite par Isabelle Brault (présidente de la fédération départementale) et Sandra Salgado (secrétaire générale de la Confédération nationale). L’occasion de revenir sur le marché du tabac et des nouveaux défis qui se profilent. Échanges suivis par La Nouvelle République.
Après une hausse des ventes du marché du tabac pendant la période Covid avec la fermeture des frontières, les buralistes alertent une nouvelle fois sur le manque à gagner pour eux et pour l’État dû au marché parallèle du tabac. Cette activité reste encore au cœur du métier.
•• Alors que le tabac est de plus en plus cher et que la lutte contre le trafic se poursuit, les buralistes continuent de diversifier leurs services. « Aujourd’hui, on souhaite avoir plusieurs cordes à notre arc, montrer une nouvelle image et combler le trou de la désertification des services administratifs, postaux, etc. » a souligné Isabelle Brault.
En témoigne la multiplication de travaux de modernisation, soutenu par l’État via le Fonds de Transformation. Depuis le lancement en 2018, 39 dossiers ont été déposés et 16 buralistes ont déjà effectué des travaux.
« Les buralistes ayant effectué des travaux proposent de nouveaux services tels que le snacking, relais de poste, vapotage, etc. Ces travaux leur permettent d’être au plus près de la ruralité et des populations vieillissantes, et redonnent un coup de jeune à leur établissement. En moyenne, on observe une augmentation de fréquentation de 20 à 30 %. » estime la présidente départementale.
•• Lors de l’assemblée générale, une convention a été signée entre le syndicat et l’Association des Maires du Loir-et-Cher représentée par Catherine Lhéritier. « Elle vise à conforter les évolutions qui se produisent chez les buralistes. Leur activité tabac a diminué avec les nouvelles pratiques et la hausse du paquet. Ils sont amenés à diversifier leurs services, au grand bénéfice de nos populations, puisque nous, évidemment, on constate la disparition d’un certain nombre de services publics » a expliqué la présidente des maires.