Suite à ces premières journées d’ouverture des terrasses, les organisations du secteur CHR ont publié un communiqué, rappelant la réglementation, que nous reproduisons (voir 13 et 15 mai).
Au sujet de la prolongation des aides pour les établissements en difficultés, le communiqué se veut plus vague.
« Le 19 mai 2021 marquait le coup d’envoi de la réouverture des restaurants, bars et cafés après 7 mois de fermeture. Les hôteliers-restaurateurs, ont, eux, subi des taux d’occupation très dégradés et attendaient avec impatience une reprise de leur vie professionnelle et économique.
•• Lors d’un déjeuner de travail entre les organisations professionnelles, UMIH, GNI, GNC et SNRTC, le Premier ministre, Jean Castex et Alain Griset, ministre délégué aux PME, le secteur de l’hôtellerie-restauration a de nouveau eu l’assurance de la part du Premier ministre d’un soutien économique prolongé aussi longtemps que nécessaire pour ses professionnels.
De plus, le chef du Gouvernement a reconnu que le secteur avait été et qu’il serait un des plus impactés. L’ouverture des terrasses, première étape du déconfinement pour nos établissements était très attendue par les Français et ils ont répondu largement présent.
•• Au-delà de ce succès, il convient de préciser que ce déconfinement en 3 phases (19 mai, 9 juin et 30 juin 2021) est le résultat de longues concertations avec le Gouvernement et est mis en œuvre dans le cadre d’un protocole sanitaire travaillé conjointement entre les organisations professionnelles et le Gouvernement.
UMIH, GNI, GNC et SNRTC tiennent à rappeler à tous les professionnels du secteur la nécessité absolue de l’application stricte des règles du protocole sanitaire sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture administrative.
Comme négocié, chaque établissement doit afficher à l’entrée la jauge maximale d’accueil de 50% sur la terrasse et le respect des consignes sanitaires telles que le port du masque, un maximum de 6 personnes à table, aucune consommation debout et le respect du couvre-feu à 21h jusqu’au 9 juin.
Au-delà du risque de fermeture des établissements qui ne respecteraient pas les règles sanitaires, ce sont les modalités de la 2ème phase de réouverture qui pourraient être revues de façon encore plus drastique en cas de manquements avérés préviennent les présidents des organisations. »