On apprend dans Le Figaro de ce 3 août que si la supérette Monop’ Station a été autorisée à vendre du tabac (voir Lmdt du 1er août), c’est pour « service rendu à la population » selon la préfecture, car « il n’y avait pas de buralistes à proximité de la gare ». Elle a donc accepté l’ouverture de cet espace de 100 mètres carrés, en remplacement du tabac-presse de l’enseigne Relay (sic).
Cette explication mérite un démenti. Comme nous l’avons déjà indiqué (voir Lmdt du 2 août), il existe un tabac-presse à 2 minutes à pied du parvis de la gare.
En revanche, plus loin dans le même article, la patronne des buralistes des Vosges, Catherine Marcel, a raison quand elle souligne que dans le Monop’ Station « la vente de produits du tabac sera effectuée par un vendeur non formé sur l’interdiction de vendre du tabac à des mineurs ».
Il suffit de demander aux mineurs en question, s’ils ont du mal à s’approvisionner en alcool dans la grande distribution …