La Confédération a choisi un partenaire solide pour tester une nouvelle offre alimentaire chez les buralistes (voir 24 février). En effet, le groupe familial vendéen voit grand pour son domaine industriel de Montaigu-Vendée, annonce Les Échos.
C’est sur ce seul et unique pôle industriel couvrant des dizaines d’hectares – le « Sodeboland »- que sont fabriqués pizzas, Pastabox, sandwiches préemballés, salades préparées, galettes garnies et autres plats préparés destinés notamment aux rayons frais des magasins (dont des buralistes).
•• Et Sodebo voit à long terme en matière d’investissements. Son complexe industriel réunit déjà huit unités de production et un entrepôt ainsi que l’immeuble tertiaire. Dans les dix ans, l’entreprise va presque doubler la mise.
Le projet prévoit cinq constructions d’ici à 2030, dont une première unité de production « traiteur » l’an prochain, une extension de la plateforme logistique l’année suivante. En 2025, c’est une usine spécialisée dans les emballages qui verra le jour ainsi qu’un second entrepôt logistique.
Enfin, à l’horizon 2030, une deuxième usine « traiteur » sortira de terre. Pour cela, le complexe existant devra s’agrandir d’une cinquantaine d’hectares.
•• La taille des installations envisagées vise à faire évoluer la production de produits finis de 391 tonnes par jour en moyenne en 2018, à 832 tonnes en 2030, avec des pointes possibles à 1 000 tonnes. Quant à l’effectif, il passera de 2 500 salariés actuellement à 3 600. Déjà, l’an passé, Sodebo s’est dotée d’une unité de 25 000 mètres carrés, baptisée « Sofresh », pour les salades.
Ainsi Sodebo, qui réinvestit l’essentiel de ses résultats sur ce site, reste fidèle à un modèle industriel très intégré concentrant ses métiers de bouche sur un même pôle.