En référé, le Conseil d’État vient de rejeter la demande de l’entreprise qui commercialise cette poudre blanche énergisante, selon Le Parisien et BFM. Power Factory contestait, auprès de la juridiction, l’arrêté du ministre de la Santé pris en juillet interdisant sa commercialisation pendant un an (voir 28 juillet).
Pour l’État (mais aussi des médecins, des associations … et particulièrement la Confédération des buralistes / voir 27 mai et 20 juillet), ce produit qui se présente comme un complément alimentaire participe à « une forme de banalisation autour de la cocaïne » puisqu’il se consomme par voie nasale avec une paille, il entretient « une confusion avec la consommation de stupéfiants ».
Pour justifier sa demande, Power Factory s’est appuyé sur un argument économique, arguant que « la décision contestée la placera en situation de faillite et l’obligera à licencier ses quatre salariés”.
« Elle se borne toutefois sur ce point à de simples allégations qui ne sont pas susceptibles de démontrer que la décision contestée préjudicie de façon suffisamment grave et immédiate à la situation de la société, éléments qui doivent au demeurant être mis en balance avec l’intérêt public auquel la suspension de cet arrêté est susceptible de préjudicier », peut-on lire dans la décision du juge des référés (procédure d’urgence).