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23 Mai 2017 | Profession
 

En grève depuis hier lundi 22 mai, les salariés de l’usine Seita à Riom poursuivent le blocage de l’usine (et notamment du centre de dépannage) pour peser sur les négociations du plan social en cours entre l’intersyndicale et la direction de Seita qui se tiennent aujourd’hui à 14h à Paris (voir Lmdt des 5 mai, 27 avril et 12 janvier).

•• Depuis un moment, les salariés ne reçoivent plus d’ordre de production : « on vient, on pointe et on attend » raconte La Montagne de ce jour.

Quant au blocage du centre de réapprovisionnement des buralistes, il a pour objectif de faire pression sur la direction : « tous les jours, il y a environ quinze voitures de buralistes qui viennent d’Auvergne, du Limousin et du Centre pour se servir ».

•• Pour les salariés, cette énième grève est aussi l’occasion « de montrer qu’on est encore là et qu’on se bat ». « Nous avons été complètement oubliés par les politiques pendant la présidentielle et nous ne sommes pas plus considérés pendant les législatives », estiment trois salariés. D’autres comparent leur situation avec celle des salariés de GM & S, à La Souterraine (Creuse) : « tout le monde s’est bougé et résultat, ils ont à nouveau des commandes ».

•• Certains croient au projet alternatif construit avec les salariés et le comité de soutien (voir Lmdt du 7 mars) : « il faut insister là-dessus, le business plan a été validé », explique un cariste. Les employés voudraient reprendre l’usine en Scop (Société coopérative et participative), conserver cinq lignes de production et travailler comme prestataire, notamment pour Seita.