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2 Juin 2017 | Profession
 

Les salariés du Centre de recherche et de contrôle de la Seita de Fleury-les-Aubrais (Loiret), dont la fermeture a été annoncée l’an dernier par le cigarettier Imperial Brands (voir Lmdt des 19 décembre et 29 novembre 2016), ont bloqué, ce vendredi 2 juin, le centre de réapprovisionnement en cigarettes situé sur le site, a constaté sur place l’AFP.

•• Organisés par groupes de 10 par les 87 salariés du site, ce blocus durera jusqu’au 6 juin au soir, date de l’avant-dernière journée de négociation sur le plan social.

« Nous souhaitons une amélioration des mesures en matière de préretraite, de congé de reclassement et d’indemnités », a expliqué Nathalie Balberde, déléguée syndicale centrale UNSA.

Les salariés, qui ont affiché des petits cercueils sur les grilles, espèrent aussi attirer l’attention de repreneurs potentiels sur le site, seul laboratoire d’analyses en France capable de contrôler le niveau des produits toxiques présents dans le tabac. « Jusqu’à présent, onze entreprises ont marqué un intérêt, nous espérons qu’il sera possible de maintenir de l’emploi sur place », a ajouté la responsable syndicale.

•• La fermeture du centre de Fleury-les-Aubrais a été annoncée en novembre dernier par Imperial Brands et l’arrêt de l’activité est programmé au 30 septembre, tout comme pour l’usine de cigarettes de Riom, dans le Puy-de-Dôme (voir Lmdt des 1er juin et 27 mai 2017). Sur ce site, 237 postes seront supprimés et la production sera délocalisée en Pologne.

•• Numéro quatre mondial du marché du tabac, Imperial Brands, qui a réalisé en 2016 un bénéfice de 2,4 milliards de livres (2,76 milliards d’euros), a décidé de ne plus conserver en France que 431 salariés, répartis entre le siège social de Paris et le centre de transformation et d’approvisionnement du Havre, selon l’AFP.