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16 Jan 2022 | Profession
 

Basée au groupement de gendarmerie de la Manche à Saint-Lô, l’adjudante Marion Gaultier est souvent sur les routes. Référente Sureté auprès des commerçants depuis cinq ans elle intervient, au fil d’un reportage d’Ouest France, dans la campagne du Centre-Manche. 

Et part à la rencontre d’un couple de buralistes qui vient de reprendre un bar-tabac épicerie, le seul commerce du village. « La fédération des buralistes nous a parlé des conseils que la gendarmerie pouvait nous apporter en matière de sécurité » expliquent les nouveaux patrons, qui proposeront aussi des repas le midi, à compter du mois de janvier.

•• Éclairage extérieur, nombre d’accès depuis la voie publique, proximité du voisinage … L’adjudante n’est pas encore entrée dans le commerce en cours de rénovation, mais un premier coup d’œil lui suffit à faire ses premiers constats et ses premières préconisations.

« Là, il faudra renforcer quelques portes, installer un éclairage à détecteur de présence, bien sécuriser la réserve de cigarettes et placer quelques caméras » énumère Marion Gaultier, qui n’est pas là pour en rajouter. « Je propose des aménagements importants mais qui doivent rester abordables, car le dernier mot et le choix reviennent au commerçant. » Dans certains cas, des subventions sont même possibles.

•• Chaque année, l’adjudante Marion Gaultier visite des dizaines de sites. Des commerces, des petites entreprises, des sociétés plus importantes, des centres-villes où une municipalité réfléchit à la vidéosurveillance.

Pour faire ses diagnostics et accompagner l’élu ou le chef d’entreprise, la gendarme s’appuie sur une solide formation, sur son expérience mais aussi sur la cellule d’identification criminelle, ses voisins de bureau : « selon le type de délit et la configuration des lieux, j’étudie les manières d’opérer. Ça me permet d’apporter les conseils les plus appropriés à chaque demande. »