Circonstance sanitaire oblige, reprise de la revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 5 et 2 novembre).
•• Des effigies de Mickey, Minnie et consorts ont remplacé les habitués de la terrasse d’un bar-tabac-épicerie à Beuzec (1 000 habitants, 16 kilomètres de Douarnenez). « C’est fait pour déstresser les enfants du bourg », explique le buraliste.
« Je veux y mettre un peu de joie » poursuit celui qui a repris son commerce le … 14 mars dernier, quatre ans après avoir mis sur pause son activité pour cause de maladie. S’il a dû fermer sa partie bar, sa supérette et son tabac permettent aux habitants du secteur de se ravitailler à proximité.
Il espère d’ailleurs que sa reprise d’activité pousse, à l’avenir, d’autres commerçants à s’implanter dans la commune : « depuis le confinement, les gens viennent ici et ça participe à la vie du commerce, il y a des encouragements » (Le Télégramme).
•• « Forcément, le démarrage a été plus calme étant donné que nous n’avons pas pu ouvrir le bar. Entre 8 h et 15 h, nous n’avons vu que 17 personnes à l’épicerie, en majorité des habitants du village, dont le maire et une adjointe. Des habitants néanmoins très satisfaits de cette réouverture. Quant au tabac, nous n’avons eu l’agrément que le 1er novembre … »
Pas simple cette reprise d’établissement … au premier jour de l’acte II du confinement, mais pas de quoi décourager ce couple de buralistes de La Lucerne-d’Outre-Mer (830 habitants, 15 kilomètres d’Avranches).
« La municipalité nous a aussi confié la gestion administrative du gîte d’étape » précisent-ils. « Début 2021, nous espérons ouvrir de nouveaux services : relais colis, Française des jeux, cashback, … Pour avoir un avenir, il faut que ce type de commerce fonctionne complètement. On essaie de rester confiant » (Ouest-France).