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20 Avr 2022 | Observatoire
 

Un sondage réalisé sur le regard des Français « sur le commerce et la grande distribution » révèle que ces derniers en ont une image globalement positive.

Ndlr : on regrettera que la distinction ne soit pas établie entre grande distribution proprement dite et le reste du commerce … Mais le sondage est commandité par France Commerce, émanant de la Fédération du Commerce / FDC représentant les intérêts de la grande distribution. Alors … on s’arrêtera aux conclusions générales de cette étude sur le commerce « en général ».

Un peu plus d’un Français sur deux a une bonne image du commerce et de la grande distribution, un niveau équivalent à celui des secteurs du luxe (57 %) et de l’énergie (56 %), et légèrement supérieur à celui de l’industrie agro-alimentaire (53 %).  Le tourisme, la restauration et l’agriculture restent le trio des secteurs les plus appréciés (entre 78 % et 82 %).

•• Cette perception positive repose avant tout sur le caractère essentiel et omniprésent du secteur dans la vie des Français. Plus de 80 % estiment qu’il fait partie du quotidien des Français, qu’il est présent sur tout le territoire et dans toutes les régions (avec une vision homogène et qu’il est une source importante d’emplois en France.

Les répondants reconnaissent également l’engagement du secteur depuis le début de la crise sanitaire : 83 % jugent que ses salariés ont joué un rôle essentiel pendant la crise, et 81 % que le secteur a répondu présent depuis février 2020. Ainsi, la grande majorité des Français (84 %) considèrent le commerce comme étant stratégiques pour l’économie française, inscrivant le secteur dans les mêmes proportions que l’industrie automobile (83 %), et le secteur agricole (84 %).

•• Près des deux tiers (64 %) sont optimistes concernant le futur du commerce en France. Interrogés sur leur perception des évolutions actuellement à l’œuvre dans le secteur, ce sont les changements permettant d’économiser du temps, de l’argent et des ressources environnementales qui sont les plus préconisés.

Ainsi, plus de 70 % des interviewés sont favorables au développement des services en magasins, au drive, à la vente de produits de seconde main, à la vente en vrac et au discount ou du hard discount. Le déploiement de caisses automatiques est en revanche approuvé par moins de la moitié des Français (40 %), mais la tendance est inverse chez les moins de 35 ans (56 %).

•• Parallèlement le secteur du commerce et de la grande distribution a encore des preuves à faire sur sa capacité à innover et sur son engagement en matière de RSE. En effet, un peu plus de la moitié des Français seulement considèrent qu’il est engagé dans la transition numérique (56 %) et qu’il est innovant (54 %). Et seulement 37 % considèrent que le secteur est engagé dans le développement durable et la RSE.

•• Le commerce en ligne est par ailleurs largement perçu comme facilitant la vie des consommateurs.

Plus de 70 % des interviewés déclarent qu’il permet aux consommateurs de mieux comparer les produits proposés par diverses enseignes, d’obtenir quasi immédiatement ce dont ils ont besoin, et de leur libérer du temps pour faire autre chose. Pour autant, 70 % estiment que le commerce en ligne va accélérer la disparition des commerces physiques et seuls 35 % estiment qu’il a un impact environnemental positif.

•• Interrogés sur le type de propositions qu’il faudrait mettre en œuvre pour l’avenir du commerce, 93 % estiment que le secteur doit privilégier l’embauche des jeunes grâce à l’apprentissage et l’alternance, et 86 % qu’il doit lancer une grande campagne de communication sur l’emploi pour séduire toujours plus de profils divers.

•• Sur le plan fiscal, 66 % estiment qu’il est nécessaire de baisser la fiscalité pesant sur le secteur, tandis que plus de la moitié estiment que l’État doit lui apporter du soutien financier pour faciliter ses investissements, dans la transition écologique (69 %), dans la transition numérique (54 %) et dans la rénovation de ses magasins (52 %).

63 % estiment également que l’État doit permettre au secteur de pouvoir ouvrir plus facilement le soir et le dimanche, sous réserve d’accord social.