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24 Jan 2023 | Profession
 

Quatre jours après la signature du Protocole d’accord sur l’accompagnement du réseau des buralistes 2023-2027 (voir 20 et 18 janvier), Philippe Coy était en déplacement sur le terrain, ce lundi 23 janvier, dans l’Oise.

À Clermont (10 500 habitants, 27 kilomètres de Compiègne) où il a parlé Transformation avec confrères et France 3 Picardie (repris dans le 12/13).

•• Notamment avec le couple à la tête d’un bar-tabac-brasserie dont le constat est clair sept ans après leur installation : l’activité tabac ne suffit plus pour assurer la bonne marche de leur établissement. « Aujourd’hui on fait tout pour développer les activités annexes et les services » explique la buraliste.

Son mari envisage des travaux pour développer la partie restaurant en agrandissant une salle arrière : « l’été on a la terrasse, mais l’hiver on a une moyenne de 50 couverts et on peut récupérer 20 à 30 couverts ». De plus, dès février, on pourra payer ici les factures du quotidien (loyer, gaz, électricité », …).

•• « On est satisfait que l’État continue cet accompagnement. Ce projet de Transformation est nécessaire pour faire évoluer notre métier – ce réseau est essentiel dans tous les territoires – et a porté ses fruits sur la précédente édition » explique Philippe Coy en seconde partie de reportage.

« Aujourd’hui, nous avons un rôle d’animateur social, de commerçant de proximité : le service colis, le service poste, l’encaissement des factures … c’est tout cela le rôle du buraliste. Et le Fonds de Transformation, renouvelé par le Gouvernement, est un engagement pour continuer cette évolution et surtout maintenir un réseau efficace sur tout le territoire.

« Il n’y a pas une recette, mais des recettes. Je suis aujourd’hui dans l’Oise où il y a 296 buralistes dont 50 % exercent dans une commune de moins de 3 500 habitants. Cela veut dire qu’il y a des besoins différents qu’on soit urbain ou rural. Il y a par exemple la mise en place de distributeurs automatiques de billets : c’est une demande de la population comme des élus locaux. Et le réseau des buralistes a une réponse pour animer le territoire … » reprend le président de la Confédération.

« L’État a pris conscience du problème de la contrebande. Aujourd’hui, ce qui est à déplorer c’est le marché parallèle. Nous l’avions constaté dans les zones frontalières il y a plusieurs années, actuellement, c’est la contrefaçon qui est arrivé partout. Il y quelques jours, on a démantelé une quatrième usine clandestine de cigarettes en France. Et on voit le travail acharné des douanes ainsi que de la police et de la gendarmerie. »