Extraits du discours de Gabriel Attal (ministre délégué aux Comptes publics) lors de la discussion générale précédant l’examen du Projet de Loi Douane, ce 24 mai au Sénat (voir ci-dessous et 23 mai).
« Les trafics de tabac sont un fléau pour la société, pour la santé publique, pour la sécurité publique car ils alimentent des réseaux criminels et mafieux, mais c’est aussi un fléau pour nos territoires car ils déstabilisent le réseau de buralistes dont nous avons besoin, ces commerces d’utilité locale qui assument des missions quasiment de service public en permettant le paiement d’amende, de facture de quotidien, en assumant d’être des relais pour les colis postaux, en étant des interlocuteurs du quotidien et les promoteurs du lien social sur le territoire.
« Nous devons à notre réseau des buralistes une lutte intraitable contre les trafics de tabac dans notre pays et nos douaniers sont en première ligne dans ce combat.
« Pour ce combat, nous devons changer d’échelle, de méthode et de moyen. J’ai annoncé dans le cadre du plan tabac que j’ai présenté l’année dernière (voir 6 décembre 2022), la densification du réseau des lecteurs automatisés des plaques d’immatriculation ou la généralisation du déploiement de scanner qui seront nécessaires dans la lutte contre la drogue et le trafic de tabac.
« J’ai fixé l’objectif qu’en 2025, nous soyons en mesure de scanner 100% des colis postaux qui arrive sur notre sol dans les centres de tri postal, c’est essentiel car une partie du trafic se fait à partir d’envoi de colis. »