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1 Mar 2019 | Profession
 

Évidemment, le président de la Confédération a été très sollicité par les médias, en cette matinée d’augmentation des prix du tabac (voir Lmdt du 28 février) : avec des directs sur RMC (Bourdin), France Info, Cnews et Sud Radio.

À titre d’exemple, nous avons retenu le passage, hier soir, de Philippe Coy au journal de Marc-Olivier Fogiel (« On refait le monde ») sur RTL. L’essentiel :

Marc-Olivier Fogiel : L’objectif du Gouvernement, c’est 10 euros en 2020. Ce doit être compliqué pour vous. Mais est-ce que vous comprenez que notre santé passe d’abord ?

Philippe Coy : On peut comprendre un plan de santé publique, bien évidemment. Mais cela ne doit pas être au détriment du réseau des buralistes et de ses 24 500 entrepreneurs …

M-O F. : … C’est à dire, pas au détriment ? L’idée est d’augmenter le prix pour dissuader les fumeurs. Au bout du compte, il y aura moins de clients chez vous …

P. C. : … Mais nous ne sommes pas seuls en Europe. J’attire l’attention du Gouvernement et de tous les candidats aux élections européennes sur le fait que nous ne sommes pas insensibles aux objectifs de santé publique. C’est d’ailleurs pour cela que notre offre migre vers le vapotage.

Mais j’insiste, en même temps, sur le fait que cela ne doit pas se faire au détriment de l’entrepreneuriat et des commerces que je représente. Aujourd’hui, nous sommes un lien social sur les territoires.

La santé publique doit passer par de la prévention et pas seulement par le biais de la pression fiscale, surtout quand vous avez des écarts de prix sur le marché européen de 30, 40 … voire 60 %.

M-O F : Oui, mais on vous propose de vendre des billets de trains (voir Lmdt du 26 février). Un marché s’offre à vous quand un autre se ferme …

P. C. : Tous les métiers sont appelés à évoluer, à s’adapter. C’est d’ailleurs tout le sens de mon engagement à la tête de la Confédération : adapter ce réseau, notamment à la vente de services publics.

Pourquoi pas avec la SNCF, puisque nous vendons déjà des titres de transport ? Il y a cinq ans, nous avons su créer la néo-banque Nickel.

Je souhaite aux Français de pouvoir faire des actes administratifs, en plus d’actes marchands, dans nos magasins où nous allons décloisonner les standards en fonction de ce que veut le consommateur.