Les vœux du Comité national contre le Tabagisme n’auront pas été tout à fait exaucés au lendemain de la publication de l’homologation des prix des produits du tabac (voir Lmdt du 4 février).
Dans un communiqué de ce lundi 5 février, le CNCT parle d’une hausse annoncée de 1 euro par paquet de cigarettes « si elle est effectivement répercutée par les fabricants ». Pas tout à fait (voir Lmdt du 5 février 1 et 2).
« Les politiques fiscales de hausses significatives et répétées dans le temps constituent le moyen le plus efficace pour réduire l’accessibilité des produits du tabac pour les jeunes et inciter les fumeurs à arrêter » rappelle le communiqué avant de réclamer un accompagnement « de ces hausses pour qu’elles soient pleinement efficaces ».
À savoir :
• « un système de suivi et de traçabilité des produits du tabac en veillant rigoureusement à ne pas confier cette tâche aux fabricants de tabac ou à des tierces parties (…) Ce système permettra en effet de mieux lutter contre les achats hors réseau des buralistes, qu’il s’agisse des achats de contrebande pour lesquels les produits sortent des machines des fabricants ou des achats transfrontaliers avec un sur-approvisionnement de ces marchés limitrophes par ces mêmes industriels ».
• « le fonds de lutte contre le tabac qui devrait aujourd’hui financer les actions de prévention du tabagisme, en particulier celles portées par la société civile »
On imagine que certaines associations doivent beaucoup s’identifier à la société civile …