La hausse tarifaire en vigueur depuis ce 1er mars fait passer certains paquets de 20 cigarettes au-dessus de la barre symbolique des 11 euros (voir 11 et 28 février). Augmentation commentée, ce 1er mars, sur France Bleu Gironde, par Antoine Bairras, président de la fédération des buralistes de Gironde. Extraits …
« En France, on est le pays d’Europe continentale qui a la fiscalité la plus lourde ».
Antoine Bairras craint une baisse de sa clientèle, lui qui a déjà enregistré 30 % de pertes depuis le Covid. « C’est la réflexion que les clients nous font : aujourd’hui on ira s’approvisionner sur le marché extérieur », constate-t-il.
Un marché extérieur qui se trouve à l’étranger, avec des clients qui se rendent « en masse à la frontière espagnole et jusqu’en Italie ». Il dénonce aussi un « marché parallèle très accru depuis une vingtaine d’années ». Et il évoque les usines clandestines : « 37 ont été démantelées en Espagne, et on en a trouvé 4 en France ».
Une hausse des taxes serait acceptée « sans problème » par les buralistes, assure-t-il, si elle s’accompagnait d’une « harmonisation des prix au niveau de l’Europe ».