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31 Mai 2022 | Vapotage
 

Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, 60 % des Français estiment que les hausses de taxes sur les cigarettes incitent davantage les fumeurs à se tourner vers les marchés parallèles qu’à arrêter de fumer : c’est ainsi que débute un communiqué de Philip Morris France que nous reprenons.

Philip Morris France publie aujourd’hui une étude réalisée par l’IFOP sur un échantillon représentatif de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus afin de faire un point d’avancée sur les connaissances et opinions des Français sur les solutions alternatives sans combustion à la cigarette et les politiques de santé publique.

Les résultats mettent en avant, entre autres, le fait que pour 62 % des Français ces alternatives sans combustion gagneraient à être mieux connues et que, pour 59 % des Français, elles devraient être intégrées aux politiques de lutte contre le tabagisme. 60 % d’entre eux considèrent également que la hausse des taxes sur la cigarette a pour principal effet l’explosion des marchés parallèles et non une baisse de la prévalence tabagique. 

•• La cigarette électronique bien identifiée, comparée aux autres alternatives à nocivité réduite disponibles comme le tabac à chauffer

Un des enseignements clés de cette étude est la connaissance affirmée de la cigarette électronique par 85 % des Français interrogés qui en ont déjà entendu parler et 75% qui voient précisément de quoi il s’agit.  Près de 10 % des Français indiquent en être par ailleurs consommateurs.

Les autres produits alternatifs sans combustion,  comme le tabac à chauffer, ne bénéficient pas du même niveau de notoriété et sont moins bien identifiés par les fumeurs adultes français souhaitant stopper l’usage de la cigarette. Seulement 30 % des Français en ont déjà entendu parler et 2 % indiquent en être consommateurs.

Pour Jeanne Pollès, Présidente de Philip Morris France, « les freins en matière d’information sur les alternatives sans combustion en général et le tabac à chauffer en particulier constituent une perte de chance pour les fumeurs adultes, d’autant plus qu’ils sont près de 60 % à considérer que les alternatives devraient être un levier à part entière des politiques de santé publique, à l’image de ce qui est fait dans de nombreux pays en Europe et dans le monde. » 

•• La hausse des taxes sur les paquets de cigarettes, perçue comme facteur de l’explosion du trafic illicite et de perte en pouvoir d’achat

La politique fiscale, qui constitue pourtant l’un des principaux axes de lutte contre la cigarette, est perçue comme peu efficace par les Français pour inciter les fumeurs à arrêter de fumer.

 En effet, seuls 19 % d’entre eux estiment que celle-ci pousse les fumeurs à diminuer leur consommation de cigarettes quand ils sont 39 % à considérer que ces hausses poussent les fumeurs à acheter leurs cigarettes sur les marchés parallèles.

La hausse des taxes est d’ailleurs perçue comme étant la principale raison expliquant le développement des marchés parallèles aussi bien par l’ensemble des Français (59 %) que par les seuls fumeurs (61 %).

Comme pour confirmer ce sentiment, les résultats de l’étude donnent à voir l’ampleur de la consommation de cigarettes achetées hors du réseau traditionnel. 63 % des fumeurs réguliers en ont déjà consommé dont 31 % fréquemment. Des chiffres qui illustrent la banalisation de ces pratiques illicites.

Parallèlement, 54 % des Français estiment que les hausses de taxes sur les produits du tabac incitent les fumeurs à réduire leur budget sur d’autres achats sans que cela ait d’effet sur leur consommation de cigarettes, alors que seulement 18 % pensent que cela pousse les fumeurs à arrêter de fumer.

«  Nous observons d’année en année que les Français les moins aisés sont également ceux qui fument le plus » souligne Jeanne Pollès. « Ce phénomène conjugué au fait que les hausses de taxes ont un effet relatif sur la prévalence tabagique confirme qu’il est temps désormais de proposer une autre approche. L’intégration des alternatives sans combustion et d’une stratégie de réduction des risques aux politiques de santé publique peut ouvrir une nouvelle voie et doit permettre ainsi d’agir pour accompagner les fumeurs sans peser plus encore sur leur pouvoir d’achat. »