Qu’en est-il du Paiement de Proximité dans les villes moyennes (voir 6 mai 2021, 28 et 27 juillet 2020) ? Vaucluse Matin a enquêté à Pierrelatte (22 kilomètres de Montélimar, Drôme) où le service est en place chez cinq buralistes. Et c’est un sentiment globalement positif qui ressort.
•• La formule la plus enthousiaste est exprimée par une vendeuse (« Havane » au champ de Mars) : « c’est un service qui rend bien service aux gens ! Pour les passeports, les PV, et autres paiements divers … Et puis sur l’utilisation de l’informatique dont certains sont heureux de pouvoir se passer (…) Les gens en ont pris l’habitude comme il n’y a plus de perception. Mais, oui, c’est bien utilisé ».
•• « Pour moi, je trouve que ce n’est pas encore tellement utilisé. À mon niveau, je trouve que c’est peu. Ceci dit avec tous les services comme les amendes, les impôts, les titres de séjour en tout genre, tous ces services de l’État … C’est une bonne chose », explique le patron de « La Royale » place Taillade. « En étant tabac, on est déjà bien vus, garants d’une certaine éthique ; ça va se démocratiser ».
•• Impôts, aux périodes d’échéance, et amendes, sont les deux secteurs qui reviennent le plus souvent au « Kiosque » (centre commercial de la Croix d’or) : « c’est pas mal. C’est même bien ! C’est utilisé régulièrement avec des périodes plus denses ».
•• Pour un buraliste du centre commercial du Roc, le paiement des amendes y est le service le plus souvent utilisé, alors que celui des impôts encore peu. Mais on y reconnaît une utilisation du terminal de plus en plus fréquente.