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23 Août 2021 | Profession
 

À Deauville, France Galop (société mère des sociétés de course de galop) profite de l’été pour attirer parents et enfants, pendant que le PMU, lui, tente d’élargir son cercle de parieurs en initiant les néophytes. Dans Le Parisien / Aujourd’hui en France – édition du 22 août – un reportage décrypte cette nouvelle stratégie. 

Ceci … à travers le parcours d’une famille nantaise de quatre personnes dont le père mise régulièrement sur les courses de chevaux et qui a emmené sa famille faire le tour des hippodromes normands pour « découvrir ».

Ils font partie de la cible privilégiée de France Galop qui drague tout l’été les familles de touristes. Outre l’entrée gratuite pour les enfants de moins de 12 ans, elle installe d’immenses jeux gonflables pendant la période estivale. « Notre but, c’est de nous ouvrir à un public plus large, pour dynamiser la vie sur l’hippodrome, lui redonner de l’entrain et préparer l’avenir » appuie Delphine Violette, directrice commerciale. « À terme, nous souhaitons que les familles représentent 25 % des visiteurs ». »

•• Après avoir visité l’hippodrome et les écuries en début d’après-midi, ces familles vont s’essayer au pari hippique. Elles n’auront qu’à passer par le Bet Truck du PMU, le camion installé tout l’été dans l’ensemble des hippodromes normands, épicentre de la vie hippique. Comme France Galop, le PMU espère élargir sa base de 3,5 millions de parieurs réguliers en courses hippiques, en initiant les néophytes.

Au camion, installé à l’ombre sous une toile à deux pas de la piste de course, des représentants du PMU expliquent les différents paris et aident les amateurs à choisir le bon cheval. Des transats sont installés aux abords, des « bet parieurs » avec des goodies (stylos, cahiers, guides pratiques…) sont distribués.

« L’été, les gens sont en vacances et donc beaucoup plus disponibles » appuie Emmanuelle Malecaze Doublet, directrice du marketing du PMU. « Nous voulons retrouver la croissance que nous connaissions avant le Covid. » Avec la fermeture des bars pendant les confinements, l’activité a été réduite.

6,4 milliards d’euros ont été misés en 2020, contre 7,5 milliards en 2019 (voir 29 juin et 12 mai).

•• Un stand propose même des bracelets de couleur, correspondant à la casaque des jockeys, pour initier … les enfants. Situé à côté du Bet Truck, il est géré par France Galop, qui revendique la démarche. « Nous ne parlons pas de paris ni d’argent aux enfants, nous n’en avons pas le droit » tempère Delphine Violette. « Nous voulons qu’ils vivent à fond la course de manière ludique, tout simplement. »

Même si les paris sur l’hippodrome représentent « moins de 1 % » de l’ensemble, c’est ici que le PMU espère diversifier ses clients, en sortant du « profil type » du parieur masculin de 50 ans.

« Il est plus facile de passer les portes d’un hippodrome que d’un bar, c’est donc là que nous venons les chercher », explique la directrice marketing. « Nous sommes là pour donner du plaisir aux gens » insiste-t-elle, « l’idée du Bet Truck, c’est de permettre aux amateurs de vivre les émotions de la course ! Cela peut créer des vocations, des passions et surtout des ambassadeurs qui pourraient transmettre ce plaisir et initier leur entourage. »