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18 Nov 2017 | Profession
 

Quand le dialogue de bon sens peut s’établir.

L’amendement gouvernemental qui a été adopté au Sénat, ce jeudi – et qui permet d’atténuer relativement l’augmentation de la fiscalité des cigarillos dans le cadre de l’article 12 du PLFSS (voir Lmdt du 16 novembre) – est une réponse à une inquiétude des buralistes qui s’était exprimée à l’occasion de leur dernier congrès.

En gros : le paquet de 20 cigarettes à 10 euros pour novembre 2020, c’est déjà dur à avaler. Mais la boite de 20 cigarillos à 10 euros, dès mars 2018 … c’est à ne rien y comprendre.

De fait, lors de sa venue au congrès des buralistes, il y a un peu moins d’un mois, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, avait concédé une séquence de questions-réponses, en direct avec la salle, à la suite de son allocution. Et la première question posée a porté sur ce sujet précis de la fiscalité des cigarillos. Elle a émané de Sylvain Hodicq (président de la chambre syndicale de Calais dans le Nord / voir Lmdt du 20 septembre).

Une question précise et argumentée de par la situation de frontalier du buraliste. Et la réponse du ministre : « ce sera un point à regarder lors du débat parlementaire » (voir Lmdt du 20 octobre) laissait à penser que le sujet allait être reconsidéré. Quelques calculs, du moins.

C’est fait.