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1 Sep 2021 | Profession
 

Des difficultés du pass sanitaire au quotidien … des témoignages dans la presse régionale. 

• Dordogne. Pour deux patrons de bar-tabac-presse à Vergt (1 650 habitants, 20 kilomètres de Périgueux), le constat est le même : perte de 50 % de la clientèle et temps de perdu à contrôler le pass.

Après la première semaine de tolérance, ils constatent le manque d’information de la population. Les clients hésitent à franchir la porte de la partie tabac, de crainte de se faire interdire l’accès. Ils racontent qu’il est parfois difficile de faire comprendre aux éventuels clients que la papeterie comme le tabac et les jeux restent ouverts à tous, sans pass sanitaire  (Sud-Ouest).

• Calvados. À l’entrée d’un bar-tabac à Vire (10 000 habitants), quelques clients scannent eux-mêmes le QR code affiché sur le comptoir. « À partir du moment où on le demande aux clients, c’est normal qu’on me le demande aussi » , juge le buraliste qui travaille seul.

Depuis l’instauration du pass sanitaire dans son établissement, il estime avoir perdu « 20 % de la clientèle, qui ne s’arrête plus boire un verre » (Ouest-France).

• Marne. À Sainte-Menehould (4 600 habitants, à la limite de la Meuse), le mois d’août reste une période estivale calme et les gérants d’établissements espèrent pour beaucoup récupérer une clientèle d’arrière-saison à partir de septembre.

Si certains n’ont pas vu la fréquentation de leur établissement baisser, d’autres y voient une nouvelle contrainte qui fait fuir le client. « Je vous sers un paquet de tabac, il n’y a pas de problème, je vous sers du tabac et de la boisson, il faut que je contrôle. Mes clients ne comprennent pas forcément et ce n’est pas mon rôle de faire ça » s’insurge la patronne d’un bar-tabac.

La clientèle n’est pas forcément vaccinée ou alors l’a été sur le tard, début août, et certains doivent encore attendre leur deuxième dose. La buraliste a dû imposer des refus de servir certains clients : « refuser du monde en étant commerçant, ce n’est pas logique » (L’Union).