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28 Août 2017 | Profession
 

Dans le cadre du mouvement de protestation des buralistes contre le projet gouvernemental de paquet à 10 euros, la chambre syndicale des Pyrénées-Orientales (présidée par Alain Lirola) vient de placer la barre très haut en matière d’action symbolique.

Ce lundi 28 août, trois membres de la chambre syndicale – Éric, Bruno et Rémy – ont gravi les pentes du Mont Canigou (emblème et « montagne sacrée » du pays catalan français) pour mettre en place provisoirement, à 2 785 mètres d’altitude, la grande banderole « Non au paquet à 10 euros » qui avait survolé les plages occitanes, tirée par un ULM, ces dernières semaines (voir Lmdt des 15 août et 25 juillet).

Ce geste militant se situe aussi dans la continuité des « opérations radars » qui ont eu lieu, un peu partout en France, dans la nuit du 20 au 21 juillet (voir Lmdt des 21, 23 et 24 juillet).

La chambre syndicale des buralistes des PO – qui déplore la fermeture de 110 buralistes en 10 ans, du fait de la proximité de l’Espagne et d’Andorre – s’explique dans un communiqué alliant colère et humour :

« À qui s’adresser, mise à part les dieux de la montagne sacrée des Catalans, le Canigou, pour dénoncer l’augmentation insensée du prix du paquet à 10 euros et faire comprendre l’absurdité de cette mesure totalement inefficace ? (…)

« Les buralistes en ont marre du mensonge et des promesses non tenues. Les ministres de la Santé successifs ont tous promis une baisse du tabagisme suite aux différentes augmentations de prix : mensonge.

« Marisol Touraine, il y a un an, nous annonçait une baisse du tabagisme avec l’instauration du paquet neutre : mensonge.

« Le premier ministre annonce un paquet à 10 euros pour faire baisser le tabagisme : mensonge. »