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10 Jan 2023 | Profession
 

Diversification des buralistes, paiement des impôts et factures, hausse des prix du tabac … Philippe Coy était l’invité économique de la tranche matinale d’Europe 1, ce 9 janvier. Extraits …

•• Transformation : « (…) On pousse la porte des débits de tabac pour le tabac mais aussi pour une multitude de services que nous avons engagés depuis 5 ans avec le Plan de Transformation pour s’adapter aux besoins: paiement des factures au quotidien, relais colis, etc.

•• Facilité et proximité : « Aujourd’hui, 13 500 points de contact mettent chaque Français à 10 minutes d’un Point de Paiement Proximité et ceci, avec l’amplitude horaire que propose notre réseau.  La volonté de la DGFIP est de donner plus de facilité et surtout de proximité sur tout le territoire. 

« En zone urbaine ou ruralité, nous sommes présents partout et je crois qu’on a besoin de ce contact. Un million de Français ont réglé leur impôt de cette façon. Le retour de satisfaction du contribuable est éloquent : 98 %.

•• Souplesse et facilité : « Avec le même partenariat de la Française des Jeux, nous allons proposer dès 2023 la possibilité de régler soit les loyers des bailleurs sociaux, soit les factures d’énergie, avec les mêmes souplesse et facilité. Le buraliste va scanner un QR code sur le document et on pourra régler soit par carte bancaire soit en numéraire

•• Au cœur :  « Le tabac reste au cœur de notre métier mais il y a désormais les produits du vapotage et de nouvelle génération qui font partie de l’évolution de notre offre. Notre métier est amené à évoluer pour apporter de plus en plus de services et mieux résister ainsi à cette crise du marché parallèle. Aujourd’hui, le tabac traditionnel représente 50 à 60 % du chiffre d’affaires. Mais on ne doit pas en vouloir aux buralistes de vendre du tabac : nous sommes agréés par les services de l’État pour commercialiser ce produit légal sous monopole d’État.

«  À chaque nouvelle augmentation, on constate une baisse du volume des ventes (à distinguer de la prévalence tabagique). Les faits sont têtus : nous voyons à chaque hausse nos consommateurs se tourner vers les produits moins onéreux … de l’autre côté des frontières … ou de contrefaçon ».