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28 Sep 2022 | Profession
 

Selon l’étude menée par NPD Group, pour la restauration dans son ensemble, la saison d’été a été bien meilleure que l’an passé, sans pour autant retrouver ses niveaux de 2019. Par rapport à juin et juillet 2021, les visites dans les établissements de restauration hors domicile ont progressé de 11 % et les dépenses de 17 %.

Mais elles reculent, cependant, de 13 % et 10 %, par rapport à 2019, précise Le Figaro.

•• La grande gagnante de l’après-Covid est la restauration rapide, qui a renoué avec sa fréquentation de 2019 et même augmenté ses ventes : de 5 % en moyenne et de 10 % pour les spécialistes de burgers.

« En juin et juillet, le marché de la restauration hors domicile (café, hôtel, restaurant, boulangerie, fast-food, cantine …) a réalisé ses meilleurs résultats depuis deux ans » confirme Maria Bertoch, experte foodservice chez NPD Group, « mais seul le circuit de la restauration rapide tire vraiment son épingle du jeu. »

•• Si la restauration rapide va bien, c’est parce qu’elle continue de gagner des parts de marché. Sur la restauration traditionnelle surtout, et de plus en plus sur les cantines d’entreprises.

En juin et juillet dernier, les fast-foods, sandwicheries, boulangeries, traiteurs et autres supérettes ont ainsi réalisé 3,5 milliards d’euros de ventes. Soit 40 % des dépenses en restauration hors domicile, contre 34 % en 2019.

Même pendant la pandémie, des chaînes de fast-food ont ouvert des points de vente. « Leur ADN leur a permis de mieux résister pendant la crise » pense Maria Bertoch, « ces points de vente se relancent aujourd’hui plus vite grâce à l’essor de la livraison et la vente à emporter. »  Leur capacité à limiter les hausses de prix leur permettrait de transformer l’essai cet hiver.