Il y a 80 épiceries de nuit recensées par les services municipaux à Nîmes et la plupart de ces commerces sont soupçonnés de vendre illégalement des cigarettes de contrebande ou de contrefaçon.
Un trafic qui absorberait environ 30 % du marché officiel des cigarettes, selon Ghislaine Mazoyer, présidente de la Fédération des buralistes du Gard (voir 22 février 2019, 15 février et 27 novembre 2020).
« Selon les services de l’État … il n’y aurait pas de solution » constate Ghislaine Mazoyer qui a participé, le mois dernier, à l’une des deux réunions annuelles – en Préfecture avec la gendarmerie, les douanes et la police nationale – consacrées au sujet.
« Ces services font leur travail. Malheureusement, il est difficile de prendre ces épiceries en infraction et puis, de toute façon, elles n’écopent que d’une amende ou d’une fermeture administrative de quelques jours. Alors qu’il faudrait les fermer définitivement ou que l’amende soit nettement plus conséquente » déplore la buraliste dans Le Réveil du Midi.
« Nous allons nous adresser aux parlementaires gardois car seule une loi pourrait semble-t-il apporter une réponse efficace à ce problème. »