Suspecté d’avoir mis en place un trafic de contrebande de cigarettes, un ressortissant de la communauté bulgare de Moissac a été confondu par les gendarmes, ce mercredi 8 mai. Il a avoué avoir monté ce « business » entre le Tarn-et-Garonne et la principauté d’Andorre depuis un mois.
« Cela faisait plusieurs semaines que les buralistes de Moissac (13 000 habitants) se plaignaient d’une forte baisse de leur chiffre d’affaires », atteste, dans La Dépêche du Midi, David Diaz, commandant la compagnie de Gendarmerie de Castelsarrasin.
C’est par un renseignement fourni par les policiers municipaux que les gendarmes ont pu identifier l’auteur de ce juteux business. 24 heures avant ce coup de filet, les fonctionnaires ont surpris une transaction en pleine rue. L’acheteur interrogé leur a confirmé la transaction.
Confondu, le suspect est interpellé, le 8 mai chez lui. Son domicile et son véhicule fouillés … 20 cartouches de cigarettes ainsi qu’une somme en petites coupures de 2 220 euros y sont retrouvés.
Placé en garde à vue, le suspect âgé de 34 ans, appartenant à la communauté bulgare de Moissac, a reconnu avoir mis en place ce trafic depuis un mois « en faisant des allers – retours entre la principauté d’Andorre et le Tarn-et-Garonne avec plusieurs véhicules mobilisant jusqu’à huit personnes ». Deux autres individus, un homme et une femme, participants indirectement à cette vente à la sauvette, ont été entendus en audition libre à la brigade de gendarmerie.
La somme saisie chez le suspect confirmerait que le trentenaire aurait écoulé près de 450 paquets en très peu de temps. Avant d’être relâché au terme d’une garde à vue prolongée, le mis en cause s’est vu notifier une convocation devant le tribunal correctionnel au 10 décembre prochain.