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13 Nov 2019 | Institutions
 

Conférences, stands dans les hôpitaux, villages de prévention, consultations gratuites, très nombreuses interviews de tabacologues dans les médias régionaux … le « Mois sans Tabac » bat son plein et le site de Tabac Info Service affichait 195 818 participants le 8 novembre, puis 198 481 ce 13 novembre.

Mais dans certains établissements hospitaliers – déjà confrontés à d’autres problèmes – c’est déjà la saturation, comme le rapportait Ouest-France la semaine dernière à La Roche-sur-Yon, par exemple.

•• « Il y a eu un temps où on prenait tout le monde sur liste d’attente. Mais depuis trois à quatre ans, on a dû hiérarchiser : femmes enceintes, mineurs, jeunes adultes sont prioritaires » justifie le docteur Brigitte Rocheteau – chef du service addictologie du centre hospitalier – qui dénonce un paradoxe : « le tabac est le produit qui tue le plus en France, et les moyens sont ridicules. »

Les consultations de l’hôpital reçoivent presque uniquement des patients orientés par d’autres services.

•• Deux centres de soin – d’accompagnement et de prévention en addictologie – existent par ailleurs dans le département, financés par l’Agence régionale de Santé (ARS). Mais dans celui de La Roche-sur-Yon, la Métairie, seules 5 % des demandes de suivi concernaient le tabac, l’an passé.

« On n’est pas forcément très connus du grand public » explique Philippe Chaillou, chargé de développement au sein de l’association Espace vendéen en Addictologie.

•• Autre analyse : « Pour arrêter la cigarette, certains vont voir leur médecin généraliste, un hypnothérapeute, un relaxologue, leur pharmacien… Beaucoup des personnes qui arrêtent le tabac ont aussi réussi seules. »