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31 Oct 2022 | Institutions
 

Le « Mois sans Tabac », une opération de santé publique menée chaque novembre en France pour encourager les fumeurs à s’arrêter, débutera ce mardi, avec peu de nouveautés malgré une tendance à l’essoufflement ces dernières années. C’est ainsi que débute une dépêche AFP que nous reprenons (voir 30 et 10 octobre).

« Chaque année, cet événement est l’occasion pour les fumeurs de rejoindre un mouvement collectif les invitant à s’engager ensemble dans une démarche d’arrêt du tabac pendant un mois », a rappelé l’agence Santé publique France dans un communiqué

•• Le Mois sans Tabac revient chaque novembre en France depuis 2016, les autorités sanitaires suivant le modèle d’une opération semblable au Royaume-Uni.

L’avantage est double. Le fumeur n’est pas seul pour tenter d’arrêter, puisqu’il sait que de nombreuses autres personnes participent au défi. Et s’il tient tout le mois, c’est une durée suffisante pour lui donner de grandes chances de ne pas se remettre à fumer par la suite. « Réussir à arrêter de fumer pendant 30 jours multiplie par cinq les chances d’abandonner le tabac définitivement », estime Santé publique France.

•• Mais, après plusieurs années de succès, l’opération rencontre de moins en moins d’écho, alors que le tabac reste la première cause de mortalité évitable en tuant 75 000 personnes en France chaque année.  L’an dernier, à peine plus de 110 000 personnes se sont inscrites en ligne pour le Mois sans Tabac, contre 125 000 en 2020 et plus de 200 000 en 2019.

Dans une conférence donnée cette année, des experts de Santé publique France avaient donné plusieurs hypothèses à ce ralentissement: d’un côté, le contexte lié au Covid avec une « multiplication des messages sanitaires » mais aussi un « essoufflement du dispositif au bout de six années ».

•• Malgré ce contexte, l’édition de cette année comprend peu de nouveautés et reste basée sur les outils des précédentes années. Parallèlement à une campagne de publicité, Santé publique France propose principalement une ligne téléphonique gratuite d’aide, au 39 89, et une application de soutien, Tabac info service, conclut l’AFP.