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15 Déc 2021 | Pression normative
 

À l’heure de dévoiler, ce 14 décembre, la plaque verte « Ville zéro mégot » en entrée de ville, Patrick Leclerc, maire de Landerneau (15 900 habitants, Finistère), a tenu a rappeler l’enjeu d’une politique volontariste de collecte lancée depuis 2018 avec la start-up MéGo !, qui collecte, dépollue, retraite et transforme les mégots.

La ville a déjà installé dans l’espace public une cinquantaine de cendriers, un chiffre qui devrait être doublé dans les mois qui viennent, et poursuivi des efforts qui lui valent aujourd’hui d’être distinguée par le 1er épi du label privé « Ville zéro déchet ».

•• Une cinquantaine de bars, restaurants, établissements scolaires et grandes surfaces sont impliqués à l’échelle de la ville pour réduire la dispersion des mégots. Comme ce patron d’un bar-tabac qui récupère dans des seaux le contenu de ses cendriers extérieurs, seaux qui sont collectés tous les deux mois environ par les services techniques de la ville avant de rejoindre les ateliers de MéGo !

Pour ces efforts environnementaux, la municipalité peut compter sur l’aide financière de l’éco-organisme Alcome, qui lui alloue une aide de 17 500 euros pour la collecte (voir 11 et 12 août, 22 novembre).

•• « C’est un gros travail à mener, parce qu’il faut que les gens comprennent que c’est un programme d’amélioration continue » rappelle, dans Le Télégramme, Bastien Lucas, fondateur de la start-up. Banc, poubelle et cendrier réalisés en mégots recyclés seront d’ailleurs installés, dès janvier, sur le site de la gare routière à Landerneau.

« On discute aussi avec la SNCF pour voir comment essaimer ce mobilier autour des gares », explique le maire.