En contractualisant bientôt avec l’éco-organisme Alcome, qui s’engage à lui verser près de 130 000 euros par an, la Ville de Troyes va intensifier sa lutte contre les mégots de cigarette dans l’espace public.
« Les voiries et les espaces publics sont malheureusement l’exutoire final de bon nombre de mégots de cigarette, malgré l’effort consenti par la collectivité pour doter un maximum de corbeilles de rue de cendriers », déplore la municipalité dans L’Union.
« C’est une démarche que j’ai initiée et qui a été approuvée par le conseil municipal » souligne Christine Thomas, adjointe chargée, entre autres, de l’écologie et de la propreté.
•• Une fois le contrat signé, Alcome participera alors à hauteur de 2,08 euros par habitant et par an, soit environ 128 000 euros, au nettoyage relatif aux mégots de cigarettes et à d’autres actions pour réduire la quantité de mégots sur la voie publique.
L’éco-organisme s’engage aussi à fournir des « cendriers de poche et de rue », des outils de communication et à assurer l’enlèvement des mégots par sacs de 100 kilos afin qu’ils puissent être recyclés. Car malgré un millier de corbeilles-cendriers sur l’ensemble de l’espace public troyen, centre-ville et périphérie, les dérives sont toujours là.
•• La Ville s’engage, dans un premier temps, réaliser un audit pour savoir « dans quels spots on va retrouver le plus de mégots », indique la maire adjointe. Puis une campagne de communication sera déployée, misant à la fois sur un message « positif » mais aussi sur la question de la sanction.
« Tout cet aspect répressif gagne à être connu. Il faut rappeler que l’amende forfaitaire s’élève à 135 euros, ce n’est pas anodin », glisse Christine Thomas. Et si trois gardes champêtres sont orientés sur ces problématiques de propreté de l’espace public, « la difficulté majeure reste qu’il faut prendre les auteurs sur le fait ». (Voir aussi 12 et 8 avril).