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26 Nov 2022 | Pression normative
 

La ville de Laon (Aisne) a choisi de signer un contrat avec l’éco-organisme Alcome dont la mission est de réduire la présence des mégots jetés de manière inappropriée dans l’espace public (voir 19 avril). Tout premier bilan d’étape dans L’Union.

« Trois points d’apport volontaire ont été installés, place Saint-Julien, près du cinéma et devant les bureaux de la police municipale. Des cendriers sondage ont aussi été implantés à la gare, notamment » souligne Séverine Dupont, adjointe en charge du développement durable et de la transition écologique.

•• Sans surprise, c’est place Saint-Julien – qui concentre de nombreux bars – où la collecte a été la plus efficace avec 4 300 mégots. Les résultats sont moins probants près de la police municipale. « Ce point d’apport volontaire pourra être déplacé », estime Séverine Dupont.

Parallèlement, des cendriers de poche ont été distribués, lors des jeux d’été sur le parvis de la cathédrale, aux fêtes médiévales ou lors de la journée d’intégration des étudiants. L’adjointe aimerait également travailler avec les lycées laonnois, devant lesquels se concentrent souvent de nombreux fumeurs. « Il va y avoir une montée en puissance de cette action », promet l’élue.

•• La pédagogie, c’est l’une des missions des agents municipaux qui suivent la collecte des mégots. « On fait part des retours du terrain  », confie Cédric Grumelart, responsable de l’équipe propreté, qui juge que « certains cafés jouent bien le jeu ».

Aux yeux d’Igor Lefèvre (responsable Environnement de la ville), il faut en tout cas, dans cette action,  « cibler les fumeurs, sans les stigmatiser, ni les culpabiliser » et « bien communiquer », notamment au travers d’un travail « très étroit avec les cafetiers ».

Il rappelle d’ailleurs que, depuis 2011, existe un arrêté municipal qui oblige les établissements à « mettre un équipement pour les mégots à disposition des fumeurs ». Pour lui, le système de collecte doit être simple afin d’être efficace conclut L’Union. Photo : L’Union