La ville de Chelles (53 800 habitants, à l’est de la Seine-et-Marne) a décidé d’agir contre les mégots abandonnés et vient de s’associer à l’éco-organisme Alcome afin de lutter contre cette pollution (voir 5 février et 25 janvier).
À Chelles, ces mégots sont particulièrement présents dans le centre-ville, et dans les grandes artères commerçantes, mais pas uniquement. « Le phénomène est aussi constaté aux abords de certains bureaux de tabac et cafés » assure la mairie à La Marne.
•• Concrètement, la mairie compte proposer des actions afin d’accompagner les Chellois dans l’attention portée aux mégots. « La Ville va être pilote de ses propres actions. Nous allons évaluer les besoins en cendriers ou corbeilles avec éteignoir afin de capter un maximum de mégots. Une campagne de communication sera également lancée. Nous avons déjà commencé par un article dans le journal municipal de ce mois-ci » explique la mairie.
En cela, l’expérience d’Alcome est pertinente : l’éco-organisme réalise l’état des lieux des hotspots mégots et des dispositifs de collecte ; accompagne dans la communication sur les mégots, avec des kits qu’elle fournit, conseille sur le volet répression et travaille sur un bilan des actions menées. Il devrait aussi fournir des cendriers de poche, permettant à tout un chacun de conserver sur lui ses mégots, lorsqu’il n’y a ni poubelle ni cendrier à disposition.
•• Alcome devra rétribuer la ville, à hauteur de 2,08 euros par an et par habitant, pour sa lutte contre les mégots.
« Des actions de prévention complémentaires vont être mises en place par la Ville et Alcome proposera du matériel pour collecter les mégots dans la rue », poursuit la municipalité, toujours selon La Marne.