Jonathan Decottignies – responsable des opérations et du déploiement de l’éco-organisme Alcome – était à Besançon (116 000 habitants, préfecture du Doubs), ce 28 novembre, pour y signer une convention avec la municipalité visant à renforcer l’engagement contre la pollution des mégots de cigarettes.
« C’est compliqué à chiffrer, mais le service voirie et propreté sont confrontés tous les jours au ramassage des mégots et cela représente des coûts supplémentaires pour la mairie », a assuré Anne Vignot, la maire, selon L’Est Républicain.
Un agent abonde : « Soit il faut les prendre au sol à la pince, soit on les souffle contre un mur avant de les ramasser. Quoi qu’il en soit, c’est un déchet difficile à récupérer. »
•• Grâce à l’accord passé avec Alcome, Besançon pourra bénéficier d’un soutien de 245 000 euros pour financer des cendriers de poche et l’installation de cendriers de rue. Des cendriers publics ont déjà été installés dans le centre de Besançon. Cette somme doit aussi permettre de mener des actions pour réduire le nombre de mégots par terre.
Sur le principe du pollueur-payeur, les producteurs de tabac financent la fin de vie de leur produit par le biais d’une éco-contribution qui, en France, est reversé à Alcome, puis aux collectivités.
•• « Nous avons passé des accords avec 1 250 communes et on vient de passer la barre des 35 % de couverture du territoire en termes de population », explique Jonathan Decottignies, qui rappelle que l’objectif de ces accords est d’alléger les coûts de nettoyage des mairies. « On en trouve par exemple devant certains bars-restaurants ou d’autres lieux de convivialité », assure Marie Zehaf, conseillère municipale déléguée.
L’élue bisontine responsable de la voirie de proximité envisage de mener des actions de prévention directement auprès des commerçants. (Voir aussi 5 décembre, 26 et 21 novembre).