Le 9 mars, La Ferté-sous-Jouarre (9 734 habitants, 19 kilomètres de Meaux, Seine-et-Marne) a officialisé son adhésion au programme « Communes Pilotes » de l’éco-organisme Alcome. En tout, six communes ont été sélectionnées (urbaines, rurales et touristiques) comme communes pilotes. En Ile-de-France, La Ferté-sous-Jouarre a été retenue (voir 10 et 15 mars).
« On s’inscrit sur une démarche en faveur de la propreté dans le domaine public et sur tout ce qui contribue à améliorer l’environnement qualitatif qu’on va laisser aux générations futures » déclare Daniel Durand, maire-adjoint au Cadre de vie, au micro de Crazy Radio.
•• À l’occasion de l’officialisation de leur partenariat, Marie-Noël Duval (Directrice générale d’Alcome) a notamment salué l’engagement de la commune : « la commune est en avance par rapport aux autres communes et très bon élève. » L’objectif étant de réduire la présence de mégots sur la voie publique de -40% en 2027.
« On va être aidé et conseillé avec Alcome, parce que nous faisons partie des six communes qui ont été sélectionnées ce qui veut dire que chaque commune va apporter sa pierre à l’édifice » ajoute la municipalité.
•• Comment Alcome va intervenir ? En fournissant des cendriers de poche, des cendriers de rue et en apportant une aide financière aux communes pour des opérations de nettoiement … Alcome souhaite également se rapprocher des quatre buralistes de La Ferté-sous-Jouarre pour sensibiliser les habitants.
À La Ferté-sous-Jouarre, une étude approfondie des secteurs victimes d’incivilités a été menée. « On a une trentaine de hot spots mais, on a les moyens qui sont les nôtres. On va se lancer déjà sur quatre premiers hot-spots pour bien comprendre. N’oublions pas que nous avons des objectifs qui nous sont fixés, il faut impérativement qu’on diminue le nombre de mégots, sinon, nous ne bénéficierons pas de l’aide financière d’Alcome. » Pour l’heure, la municipalité possède une quarantaine de cendriers.
« Il y a des mégots où il y a des zones de stress » : les hot-spots ne sont pas particulièrement situés en face des commerçants, mais plutôt aux abords des arrêts de bus et des places de stationnements. La commune opte ainsi pour la sensibilisation avant les sanctions.