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3 Août 2018 | Profession
 

La vitalité du marché français des jeux en ligne ne s’est pas démentie au premier semestre. Et sa tonicité ne s’explique pas seulement par l’effet « Coupe du monde » sur les paris sportifs qui fonctionnait déjà à plein en juin (voir Lmdt du 19 juillet). 

Publié ce mercredi 1er août, le dernier bilan d’activité de l’autorité de régulation sectorielle, l’Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne), montre en effet que la croissance, retrouvée l’an dernier, des paris hippiques en ligne et du poker sur Internet s’est confirmée au cours de la première moitié de l’année.

•• En même temps, le segment de marché des paris sportifs « on line » a atteint un nouveau pic. Ces paris sportifs « on line » ont capté, en effet, quasiment 1,85 milliard d’euros de mises au cours de la période janvier-juin, soit une progression de 47 % par rapport au premier semestre 2017.

•• Simultanément, les paris hippiques sur internet ont relativement assuré sur l’ensemble du semestre, avec une progression des mises de 7 %, à 520 millions d’euros.

Même si les chiffres précis n’ont pas encore été publiés, ce serait donc le réseau physique (80 % des mises) qui serait le plus touché par le recul de -2,4 % des mises totales du PMU sur le premier semestre (selon son directeur général, Cyril Linette, dans une récente interview à Paris-Turf / voir Lmdt du 16 juillet).

De son côté, ZEturf, le principal concurrent du PMU sur Internet, fait état d’une croissance de 11 à 12 % au premier semestre.

•• Par ailleurs, l’Arjel confirme le dynamisme retrouvé du poker en ligne. L’autorité de régulation observe au passage que « cette activité a mieux résisté que les paris hippiques à la présence de la Coupe du monde ».